Vlevia, acteur-clé du secteur agroalimentaire en Wallonie picarde
L’implantation principale de Vlevia est localisée dans un parc industriel de Mouscron. Une région qui a fait de l’agroalimentaire son fer de lance économique depuis des décennies, pour pallier le déclin de l’industrie textile. A l’intercommunale IEG, on se dit très fier d’accueillir un groupe dynamique comme Vlevia.
Avec plus de 2.500 travailleurs recensés sur ses parcs d’activité (soit plus de 25% de l’emploi), le secteur agroalimentaire constitue le plus gros pourvoyeur de main d’oeuvre à Mouscron. “C’était une volonté publique de réorienter le développement économique vers cette filière, il y a une trentaine d’années. Le textile entamait son déclin, et il fallait songer à une reconversion”, justifie Michel Franceus, Président de l’intercommunale IEG. C’est elle qui gère la zone d’activité dans laquelle Vlevia –et Devameat avant la fusion- a trouvé sa place.
Au sein du secteur agro-alimentaire en Wallonie picarde, Vlevia joue désormais un rôle important. Outre sa liaison directe avec l’abattoir mouscronnois l’entreprise a noué des relations avec de nombreux fournisseurs et clients régionaux, mais aussi avec des partenaires industriels. “La locomotive tire derrière elle de nombreux plus petits wagons, c’est le développement économique en cascade”, illustre Michel Franceus.
“Un exemple de fusion réussie”
Pour l’intercommunale de développement, les atouts du secteur sont indéniables : fort taux de main d’oeuvre, entreprises difficilement délocalisables, notamment vu la proximité de l’abattoir… Vlevia travaille avec de la matière première elle aussi régionale, et fait donc vivre toute la chaîne.
Si la direction de Vlevia se félicite de la qualité de l’accueil et de l’encadrement fournis par l’intercommunale IEG, cette satisfaction est réciproque. “Nous sommes très fiers de compter le groupe Vlevia parmi nos fleurons, embraie Michel Franceus. Il s’agit d’un bel exemple de fusion réussie, grâce à la complémentarité des deux entreprises au niveau de leurs produits, de leurs marchés. C’est aussi une illustration positive des relations économiques entre Tournai et Mouscron. Enfin, c’est un gage de pérennité, et d’emploi, vu les deux représentants de la jeune génération qui se préparent pour reprendre les rênes de l’entreprise.”
